09-04-2018
Le mal des montagnes: le guide pratique
Groupe Voyages VP
Avec le bon temps qui revient, les randonnées en pleine nature reviennent avec. Une bonne façon de s’évader de la routine quotidienne et d’avoir une activité sportive, malheureusement, les randonnées en altitude où les séjours en montagne peuvent parfois se transformer en un souvenir désagréable à cause du mal des montagnes. Découvrez les remèdes pour éviter ou soigner le mal des montagnes.
Le mal des montagnes, également appelé le mal d’altitude, est un syndrome assez commun dans certaines régions du monde. À l’instar du mal de mer, le mal des montagnes peut toucher tous les randonneurs débutants ou avertis, indépendamment de l’âge ou du sexe. Le mal des montagnes peut rapidement devenir incommodant, ou même handicapant pour la suite de l’ascension.
Quels sont les symptômes?
Le mal des montagnes peut affecter toutes les personnes montant en haute altitude de manière trop rapide. Le syndrome peut apparaître alors de façon plus ou moins sévère sur votre santé. Lorsque les premiers effets se manifestent, il est conseillé d’arrêter la montée ou de redescendre en cas de troubles plus graves.
- Une migraine persistante: le symptôme classique de ce syndrome est la migraine, qui s’aggrave lorsque l’on s’allonge ou que l’on bouge. Dans certains cas, il peut être accompagné de nausées, de fatigue extrême subite, de vomissements et de vertiges.
- Des troubles de la conscience et perte de l’équilibre: dans les manifestations les plus extrêmes, des troubles de la vision, de la conscience et de l’équilibre peuvent apparaître en cas de mal aigu des montagnes. Il est vivement conseillé de s’arrêter et de redescendre, car un œdème pulmonaire de haute altitude ou cérébral peut alors survenir…
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Comment l’éviter?
La principale cause du mal des montagnes est le manque d’oxygène dans l’air en altitude. D’autres facteurs peuvent également favoriser l’apparition de ce syndrome: la fatigue, la déshydratation, des carences en fer… Plusieurs précautions sont donc à prendre avant et pendant l’ascension.
- Consulter un médecin: avant le départ, il est conseillé de consulter votre médecin afin qu’il puisse détecter des potentielles carences ou affections. Il est également recommandé de se rendre dans un centre spécialisé dans la médecine de montagne en cas d’ascension à plus de 3000 mètres d’altitude.
- Se reposer avant l’ascension: un voyage à l’étranger peut altérer le rythme du sommeil, notamment au début du voyage avec un éventuel décalage horaire. Pour être en pleine forme avant de débuter votre montée et ainsi limiter les risques de mal des montagnes, prévoyez une à deux journées de repos pour permettre à votre organisme de s’habituer à son nouvel environnement et à son nouveau cycle de sommeil.
- Adapter son alimentation et boire de l’eau: lors de votre montée, veillez à ne manger pas avec excès et favorisez les aliments forts en glucides. Ces aliments sont réputés pour réduire l’effet du mal des montagnes ou de l’atténuer. Alors les pâtes, le pain, les fruits, les barres de céréales et le sucre.
- Monter lentement: prendre son temps pendant l’ascension permet à l’organisme de s’adapter doucement à la raréfaction de l’oxygène dans l’air, il est donc conseillé de faire une ascension progressive.
Comment le soigner ?
Les traitements pour soigner le mal des montagnes varient selon la gravité des maux. Afin soigner les symptômes rapidement, il est nécessaire d’être à l’écoute de son corps et d’écouter attentivement les recommandations des guides qui encadrant l’ascension.
- Prendre des médicaments: aucun traitement ne permet de guérir entièrement le mal d’altitude, mais certains médicaments peuvent réduire les symptômes.
- Mâcher des feuilles de coca: les feuilles de coca sont utilisées afin de prévenir et de soigner le mal des montagnes en Amérique du Sud. Si votre guide vous le propose ou si vous en avez à disposition, prenez-en une dès que le mal de tête commence. Ce qui devrait réduire la douleur.
- Redescendre: en cas de difficultés respiratoires au repos, de troubles neurologiques ou de symptômes persistants, il ne faut pas prendre plus de risques et il faut envisager la descente. Si vous êtes atteint de vertiges ou de chutes de tension, couchez-vous et levez les jambes.
