Ce mois-ci… Risotto et Venise !

Venise. Lieu magique et unique au monde. Aucune photo ne rend jamais l’ambiance de ses ruelles tortueuses, de ses placettes et de ses canaux.
Elle est divisée en 6 quartiers des deux côtés du Grand Canal. En plus de ces quartiers on trouve de nombreuses îles dont celles de Murano, de Burano et de Torcello. Il faut essayer les fameux calmars frits de Burano. Ils sont servis dans des cônes en papier journal et on les mange en se baladant.

Cette ville se visite en tout temps. Toutefois, privilégiez le printemps ou l’automne, car l’été, c’est l’enfer!!!  Enfin il convient de tenir compte du phénomène caractéristique des grandes marées qui ont lieu généralement entre novembre et mars et qui offre l’inoubliable vue de la Place Saint Marc submergée par les eaux…

Une autre période intéressante est celle du carnaval (en février), C’est un émerveillement pour les yeux, un spectacle étrange, où l’on voit de fascinantes silhouettes costumées et masquées évoluer sur la place Saint-Marc.

Parmi les incontournables de Venise, je vous parle de la place St-Marc et ses pigeons (hé oui, ils font partie du décor), de la basilique St-Marc (construite à l’origine en l’an 828 ), du Palais des Doges et de sa galerie, de ses canaux ou voguent ses gondoles, du pont du Rialto, au palais Barberini, de l’opéra de la Fenice, etc.
Je vous parle aussi du très chic café Florian au cœur de la place St-Marc qui est une institution (1702). Un lunch à cet établissement coûte une fortune, mais l’ambiance est sans pareil.

Parlant gondoles, elles sont le moyen de transport le plus luxueux pour sillonner les canaux. Un conseil ; toujours discuter du prix avant d’y monter car les gondoliers généralement cherchent à gagner le plus possible. Si votre portefeuille ne vous permet pas cette balade, rabattez-vous sur Les traghettis (de véritables gondoles-barques) qui traversent le Grand Canal à sept endroits différents, offrant un service économique et continu aux rives. Les endroits on l’on peut trouver les traghettis sont indiqués par des panneaux jaunes. Enfin, le vaporetto, le bus sur l’eau, représente un moyen de transport économique avec lequel on peut effectuer des déplacements dans la ville et en direction des îles de la lagune.
La ligne la plus célèbre est sans aucun doute la n° 1 qui parcourt lentement le Grand Canal, permettant ainsi d’admirer tous les palais. Il met environ 45 min

Au niveau gastronomique, l’histoire de la ville et de sa région est riche d’inventions culinaires : Le Carpaccio (plat de viande crue) est né au Harry’s Bar de Venise. Le Poulet à la vénitienne, aussi né dans la région (Venise est un lieu de production réputé des oie et des poulets) est composé d’escalopes très fines, aromatisées au citron ou au vin blanc. Les poissons et fruits de mer sont également très prisés. Je vous suggère d’ailleurs pendant votre séjour d’aller faire un tour au marché du Rialto, le matin, ou on voit arriver les pêcheurs avec leurs prises. C’est le rendez-vous des beaucoup de Vénitiens.
Et je passe sous silence les pâtes (Pasta e Fagioli) et les desserts (le fameux tiramissu) car j’en aurais pour des pages et des pages à vous les énumérer.

Et enfin, le risotto…

Saviez-vous que l’Italie produit une cinquante variétés de riz ?  Chacune est adaptée à une méthode de cuisson particulière.

On dénombre une liste infinie de recettes de Risotto. Du nero di seppia (à l’encre de seiche) en passant par celui aux petits pois, aux morilles, aux betteraves ou aux tomates confites, chaque Vénitien a sa propre version.

Les variétés de riz superfino sont les plus utilisées pour le risotto. Elles relâchent beaucoup d’amidon en cours de cuisson, et le cœur du grain reste al dente, ce qui produit une sauce très crémeuse.

Voici un risotto que j’aime faire, comme accompagnement. C’est très simple à réaliser et différent du classique « a la Parmagiana ».

½ poireau ou 2 échalotes grises
2 cuillères à soupe de beurre
400 grammes de riz superfino  (sinon, arborio ou carnaroli sont aussi recommandables)
1 bon verre de vin rouge assez corsé
2 tomates fraîches, épépinées et pelées
1,25 l de bouillon de poulet (un peu moins si vous aimez le risotto al dente)
Quelques filaments de safran (du vrai!!)
50 grammes de parmesan râpé frais
Poivre blanc du moulin.

Hacher les  poireaux ou les échalotes, puis épépiner et peler les tomates.
Les couper en 4.
Faire fondre 2 cuillères à soupe de beurre dans une cocotte. Y faire dorer le poireau.
Rajouter les tomates taillées en cubes.
Verser le riz.
Le faire suer jusqu’à ce qu’il soit transparent. Mouiller de vin rouge.
Laisser cuire jusqu’à évaporation complète du liquide.
À feu moyen, verser un peu de bouillon très chaud sans cesser de remuer.
Attendre que le riz l’ait absorbé presque entièrement pour en rajouter.
Le risotto est prêt lorsqu’il a une consistance crémeuse, tout en restant al dente.
Compter 20 à 25 minutes de cuisson en tout..
Dissoudre les filaments de safran dans un peu d’eau chaude.
Les incorporer dans le risotto.
En fin de cuisson, ajouter le parmesan.
Relever avec du sel et du poivre.
Couvrir et servir!

Bonne nouvelle!
Air Canada Rouge reliera Montréal à Venise en vols directs 2 fois semaine dès le 14 mai 2015.
Et grâce aux vols quotidiens saisonniers d’Air Canada vers Rome, il sera possible de combiner une arrivée vers Venise, avec un retour de Rome. Ou vice et versa.

Notre blogueur Jean-François parcourt la planète depuis plus de 20 ans et partage avec vous, via ce blogue, sa passion des voyages et de la gastronomie.

Jean-François Duquette
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